• Reisen (à savoir les voyages)

     Dans la vie, Konstanz c'est bien.  Si on rajoute la Suisse, le Liechtenstein, l'Autriche et autre part en Allemagne c'est encore mieux.
  • Quelques 2403 kilomètres de routes, pas moins de 186 litres d'essence, quatre capitales européennes traversées, des visites d'églises par douzaines, et un roux. La fine équipe de Konstanz (qui n'est jamais la même, ici : Justine, Josephine et ouam) est fière de vous présenter le projet Osteuropa !!!

                                                                La fine équipe

    Un jour 1/2 après l'Autriche, hop hop hop les enfants, on garde le rythme, on enchaine, on reprend la route, direction le grand Est pour une dizaine de jours. Le plan est de s'enchaîner la ligne Vienne-Bratislava-Budapest, puis de remonter par Prague, et finalement rentrer au bercail pour un non-repos bien mérité puisqu'il faudra déménager et rentrer à Gre City Ghetto (mais ceci est une autre histoire).

    C'est parti mon kiki, en route pour l'Europe de l'Est !!! Je vais cette fois-ci essayé d'être bref et concis car :
     1/ Il s'est passé moult de par là-bas et on a pas la nuit.
     2/ Le feedback d'une personne de ma connaissance bien intentionnée a pointé du doigt la surabondance de caractères alphabétiques, rendant mes histoires, je cite : "trop longues à lire."



    Episode premier : Munich, ou le démarrage en douceur.

    En fait de ville de l'Europe de l'est, on a fait plus exotique que Munich, je vous l'accorde. Première étape du road trip, le temps de passer la nuit et de visiter en coup de vent le matin. Rien d'extravagant à noter, si ce ne sont les incidents mineurs que furent une fouille en règle de la voiture à la frontière suisse, une tempête de neige à notre arrivée, et les performances nocturnes du ronfleur champion du monde toute catégorie, lequel nous priva d'une nuit de sommeil.
    La péripétie douanière bien habituelle, la neige qui rendait les bâtiments tout joliiiiis le lendemain, la fatigue qui altérait nos jugements, tout cela ne nous a guère inquiétés. Naïfs que nous sommes, nous n'avons su y déceler les prémices de la guigne qui devait nous accompagner tout le voyage durant.

    La soirée s'est passé accompagnée d'une ancienne sciences-pavotte de Grenoble, désormais habitante du crû, en la personne de Eve Humbert. Elle nous guida vers la brasserie de Munich où nous sustantâmes allègrement de bières locales et Bretzels, nous délectant de cette ambiance typique bavaroise à tendance touristique.
    J'avais de bien jolies photos pour illustrer tout ça. Malheureusement le Dieu informatique en a décidé autrement puisqu'elles ont disparues d'elles mêmes dans les méandres des circuits électroniques de mon appareil. Maxi chance represent.


    Episode second : Vienne, ou l'importance d'une bonne jauge.

    A chaque étape son plan foireux. C'est un rythme à prendre mais on s'y habitue !
    Ma brave Titine, qui nous a fièrement transporté de par l'Europe, a la particularité d'être dotée d'un sens de l'humour pour le moins prononcé. C'est au moyen d'une jauge d'essence défectueuse qu'elle nous a gentiment blagué ce coup-ci. Et là, c'est la panne.
    Borne téléphonique orange, appel ==> commence alors le défilé des aides inutiles : un policier, plus intéressé à savoir si j'avais mon permis que de nous mettre quelques litres dans le réservoir ; le service autoroutier qui nous a gentiment dépanné des 4 plots de sécurité qui nous manquaient du fond du coeur, puis finalement la dépanneuse qui nous fait grâce des 5 litres tant espérés au tarif (un peu) prohibitif de 127 euros.

    Triangle Help.

    On réussit donc tant bien que mal à atteindre Vienne, et nous voilà partit pour deux jours de tourisme intensif : le château de Schönbrunn, une église, le Belvédère, une église, la maison de Mozart, une église, la cathédrale, une église, etc. Même le quartier des affaires, moche et non touristique! Et une église. C'est vraiment une chouette ville, énormément à voir et entendre, un gars dans la rue nous a traquenardé à un concert/ballet/opéra au demeurant fort sympathique. Séjour un poil trop court, puisqu'on a du y repasser 4 jours plus tard, détournant le trajet Budapest-Prague pour visiter le Kunthaus Museum, dont il aurait été indécent de ne pas voir le style tendance Gaudi made by Hundertwasser.

    Eglise   Jesus modern art

    Scènes d'église

    Mairie Vienne

    La mairie. Classou.

    Kunsthaus

    Le Kunsthaus Museum, même les waters sont design.


    Episode le troisième : Bratislava, ou l'astuce des phares.

    On ne change pas une formule qui marche, commençons le nouvel épisode par une bonne dose de lose attitude :
    A noter qu'il est important d'allumer ces phares en Slovaquie, même le jour. Sous peine d'être exposé à un contrôle routinier de police afin de vous le rappeler à l'ordre. Et, by the way, avez vous la vignette ? Passons sur le fait que ce fut le seul contrôle pour la seule fois sur cinq pays où on ne l'avait pas, et passons directement aux 150 eus d'amende, habilement négocié à 60.  Probablement partis illico presto remplir la poche de ce brave fonctionnaire.

    Bratislava en elle-même, c'est pas fou. Quelques héritages type Empire austro-hongrois survivant dans un centre ville d'une superficie égalant celui de Melun-Sud, un joli château non visitable pour cause de reconstruction jusqu'en 2012 (!). Pour le reste, un demi siècle de collectivisme est passé par là, c'est du bâtiment communiste délabré, qu'ils s'évertuent pourtant à copier dans leur nouvelles constructions, sans doute pour garder le style.. Côté folklore également,  je soupçonne le  ministère du tourisme de financer des voitures de flics roulant 24/24 toutes sirènes hurlantes pour donner une touche "Chicago des années 30". N'en déplaise à Ulysse, ce chant des sirènes en fond sonore tape un peu sur les nerfs.

    Niveau sortie culturelle, nous sommes sortis à l'Infinity, boite de nuit locale un peu perrave, il faut bien l'admettre. N'empêche que sur la liste des trucs à faire une fois dans sa vie, "partager une tranche de vie de la populace autochtone à Bratislava", c'est coché. Et peu de gens peuvent en dire autant !

    Napoléon   Bière

    Bratislava, en deux mots comme Gégé, c'est Napoléon qui fait rire les gosses, et des bières à un eu.

    Chatiô

    Et un châtio.


    Episode le quatrième : Budapest, ou le système des contrôleurs.

    Baon ce coup-ci c'est vraiment notre faute. Là-bas, les contrôleurs attendent tous devant les escalators, une fois le métro atteint tu es funky slap security safe. En bon petits filous (toute référence à un dessert type yogourt serait purement fortuite) on a essayé de passer en montrant un ticket déjà usité. Un enchaînement "tête de touristes/vérification/sympathie de porte de prison/pas de mais/contravention" plus tard, et nous voilà quittes d'une prune d'une 20aine d'euros par personne, descendue finalement à 7 (c'est pratique ce système des amendes négociables :-).

    La ville en elle-même est pu**** de stylée, passez moi l'expression. Ca fleure bon la splendeur austro-hongroise, tout y est resplendissant-grandiloquent-rocambolesque (cocher la bonne réponse).

                           Le Parlement

    Le Parlement. Coquet.

    Arrivée par une belle après-midi de fête nationale à forte teneur en relents nostalgiques communisants. Il y a des grands rassemblements, avec des mecs qui haranguent la populace, c'est un peu comme un concert mais en plus chiant.

    Jour national

    Office du tourisme à la hongroise = demander aux gens dans la rue. Sur leurs conseils, petit tour à Buda (au cumin) et puis s'en va, grand tour à Pest (de Camus) pendant deux nouvelles journées de tourisme fort productives. Forfait Parlement, citadelle, les Halles, les cathédrales, le châtio, le musée historique, la Synagogue... Seul monument payant, les descendants de David ne perdent pas le nord! Par contre visite guidée private car effectuée en allemand (wouahou, une utilité de causer teuton!).
    Le must du top of the pop étant les termes grands luxes, piscine chauffée extérieure dans un cadre magnifique de statue et de marbre, et saunas intérieures dans un cadre boisé plus classique.

                                                                       Les bains

    Le dernier soir nous sommes les hôtes d'une demoiselle qui s'appellera pour l'occasion Tata Josette (afin de protéger sa vie privée), étudiante de statut dans le cadre du programme Erasmus. Restaurant des plus typiques, le Goulasch qui va bien, puis soirée typée "Grésivaudââân" au Szimpla Kert, bar underground pestois des plus flibadours. Plutôt que d'en écrire 17 pages, racontons le en photos (dont je n'ai pas les copyrights, oooouuuuuulala) :

    Szimpla Kert 1

                                                Szimpla Kert 2




    Episode le dernier : Prague ou la blague du parking.

    Malgré que l'on s'était promis d'en avoir finit avec les incidents fâcheux, il était écrit que ce voyage serait placé sous le signe de la malchance. 2nde matinée : le réveil est assuré dès 8 heures du matin par le service policier tchèque. La tête dans un pâté de campagne 100% bio, pas tout à fait remis des émotions de la veille, j'attends la traduction la traduction des propos pour découvrir de quelle nouvelle amende nous eussions pu encore écopée durant notre sommeil : ô surprise, ce n'est pas ça, seulement la vitre et le rétro de ma Titine qui ont été fracassés pendant la nuit. Effet cerise sur le cageot, désabusement profond, "Ah bon. D'accord", je retourne me coucher derechef!

    Sinon Prague c'était fat. Juste fat. Différent du début du voyage, séjour de 4 jours logé chez "le roi tchèque". J'ai nommé Jolly Jumper, très bon pote de promo, et ce malgré des différences culturelles à première vue insurmontables (il est roux). Il s'est dégotté une maison là bas en colocation avec deux tchèques du crû. Très intégré dans le milieu, il nous a entrainés dans un bouillon de culture tchèque plutôt qu'une découverte touristique classique de la ville (qu'on a tout de même bien visité).

    Les trois

    C'est lui (et les deux pintades).

    Au programme du menu, notamment, une soirée d'anthologie post-concert dans un espèce de boui-boui attenant à un stade de foot pleine banlieue, avec des vrais de vrais de purs de durs de tchèques, y compris papys et mamies qui te couchent sur le coup des 4 heures. Au début un peu perplexe, l'intégration s'est vite réalisée à grands coup de pintes au prix modique de moins de 50 cents. Démentiel est le mot. Ils sont champions du monde de bière, devançant allemands et irlandais, ça coute moins cher que de l'eau au resto (qui lui même ne coute rien, soit dit en passant) !

    Concert

                                   Scène de vie
                                  Scènes de vie praguoises.


    Après nous fûmes de retour vers Konstanz, épuisés mais heureux (foin de rhétorique abstruse, je verse dans la formulation classique). On s'est bien marré de la gueule sur les autoroutes allemandes illimitées en poussant la Titine à 171 km.h-1. Le tremblement généralisé faisant craindre l'envol pur et simple des portes, nous sommes revenus à plus de sagesse.


    Pleins d'adieux et un déménagement plus tard, un P.V. de stationnement et un flash en Suisse à + 30 km/h pour la forme, et c'est "Back to Gre, back to the roots. And back à sable".



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  • Kesske c'est??
    Cours d'allemand rapide et intensif pour les moins germanophiles d'entre nous : Mot composé. Ah. Bien. De quoi : Ski, tout d'abord, hütte ensuite. Le premier élément parle de lui même, le second un peu moins. On peut tout de même le rapprocher de "hutte", que l'on traduirait plutôt par "chalet" en bon françois dans le texte. On est donc en présence d'un chalet pour le ski! Yepee yo, yepee yeah, la langue de la grosse Bertha se déchiffre comme une lettre dans mon moulin en fait, on n'arrête pas le progrès.

    L'université de Konstanz a la bonne idée d'en posséder un fat, perdu quelque part dans les  montagnes autrichiennes, et qu'elle loue à tarifs préférentiels si ce n'est dérisoires à nous autres pauvres étudiants prétendument sans le sous. La seule condition étant de réserver six vrais mois à l'avance, ça tombe bien, excellemment conseillés, c'est ce que nous avions fait.

    Nous fûmes donc partis une joyeuse bande de 9 festoyer le temps d'un long weekend dans ce cadre ma foi fort sympatoche.
    La voiture posée au parking, reste encore 45 minutes de marche dans la neige fraichement tombée, pour finalement arriver là :

    Skihütte

    Première impression : c'est cosy.

    Cosy   Boriz

    Seconde impression : c'est 'achement cosy.

    Les soirées se font à la Stroh, alcool autrichien tout bonnement incroyable quant à son pourcentage alcoolique : on tourne à du 80. C'est assez démentiel : un shot suffit pour courir nu dans la neige les 4 heures suivant l'absorption du liquide. En plus c'est pas dégueu, ça passe beaucoup mieux que n'importe quelle vodka Carrefour, présentant une alcoolisation pourtant inférieure de moitié. Il faut le boire pour le croire.
    Bref, les choses se passent à fond, sans compter l'idée lumineuse de mon coloc Friedrich, qui déclare de but en blanc : "il faut faire flamber." Idée par ailleurs dans la droite ligne de nos expériences culinaires antérieures, plus ou moins heureuses, j'approuve derechef.
    On s'est bien marré de la gueule, y a pas à dire, sa cicatrice à la main et ma tâche couleur violette façon "nouvelle peau post-brûlure" côté droit du visage sont là pour nous le rappeler.

    Crétin 1    Crétin 2

    Les deux crétins.


    Le réveil fut des plus difficiles. Non pas en raison d'une trop grande quantité d'alcool absorbée, non, bien pire. En raison des conditions absolument parfaites qui nous attendaient au réveil. 30 cm de neige tombée de la veille, un grand bô comme on en fait plus, pas un pet de vent, etc.
    Ce serait  sans compter un genou en moins, cf. le post précédent. Je ne sais pas si même Dostoïevski (ouais je peux aussi mettre des références littéraires, j'vous l'cache pas) aurait eu les mots justes pour décrire mon état psychologique intérieur voyant les autres s'en aller skier vers d'autres horizons pleins de promesses et de sapins enneigés.
    On a fait à la place une chouette randonnée avec les autres laissés-pour-compte, dans des paysages magnifiques quasiment pour nous tout seul. Mais tout de même sa mère la pute. Comme ça c'est dit.

    boule de neige

    paysage 2

    paysage 1  paysage 3

    paysage 4

    En deux mots comme Momo, c'était funky-slap. Encore une fois, si vous avez l'occasion d'aller faire un tour dans les alpes autrichiennes, n'hésitez pas, foncez ! Et n'oubliez pas votre genou.


    J'arrête dès à présent de communquer sur ma situation et vous quitte sur cette touche collective effet "photo de groupe" :

    groupe


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  •   Je présente sans plus tarder mes plus plates confuses pour le retard pris dans la narration des dernières circonvolutions plus ou moins germaniques.

    Qu'a cela ne tienne, on remonte vite faf dans le temps et pouf paf patapouf nous voici transportés fin février à Davos. Pas celui d'Amérique du Sud, ses palmiers, ses sommets altermondialistes et l'ami Ricoré en vaquiances. Mais celui de Suisse, ses sommets néolibéraux à l'ancienne, ses sommets tout courts recouvert de neige, son hôpital, ses charmantes infirmières et son IRM.

    J'ai décidé que cette semaine au ski en famille serait décidemment 158% plus fun avec une déchirure des ligaments croisés. Sitôt dit, aussitôt fait, 3 jours de ski et puis le grand bidoum.

    Par la suite, dans mes moments privilégiés de non salle d'attente, j'ai monté un petit flim pour m'occuper. Je mets un lien, et ça sera tout aussi bien que d'en écrire des tartines (sauf celles combo beurre salé/Nutella, comme de bien entendu).

    Sur ces entrefaites, roulez jeunesse!


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  •  A peine remis de nos émotions carnavalesques, nous voici repartis sur les (auto)routes de France et de Navarre Baden-Wurtemberg et des Pays-Bas, direction Amsterdam.
    Quand je dis "nous", c'est Sara et Sarah, canadienne et française de leur état et pis deux ritaliens, j'ai nommé Stefi et Gianmarco. J'y mets là des photos pour les plus visuels d'entre vous :

    Groupe de 4     Sara

    Le chemin vers le red light district passe par Ulm, petite ville du sud de l'Allemagne, située principalement sur la rive gauche du Danube. En vue de tuer le temps d'une après-midi nous séparant du départ du bus Eurolines, se trouve à notre disposition la cathédrale, mondialement connue pour sa flèche, la plus haute du monde, excusez moi du peu. En termes de marches, ça veut dire 762, en termes d'exercice, ça veut dire maxi point de côté.

    Flèche

    Un petit tour et pis s'en va, car nous voici dans le car à moins le quart (de 19h), sans quatre-quarts.
    Arrivée 6h3o le matin à Amsterdam par avis de tempête de neige, mission hôtel pour une session d'anthologie de squattage du resto attenant. On pose les sacs, et on se pose comme des sacs. Si à 7 heures du mat', le resto ne bat pas son plein, on se réveille sur le coup des 10 heures sous les regards un peu ahuris de la foule des clients constatant le monopole de leurs chers canapés de cuir velouté.

    squattage

    La classe même en dormant

    Revigoré par cet instant repos, nous nous lançons à l'attaque de la ville, avec pour tout arme la carte "I Am Sterdam"  - attention jeu de mots. Mais nom di djiou! quelle arme. Pour une somme modelette (mi-modique mi-rondelette), elle vous donne accès à tous les transports de la ville, une bonne partie des musées, et un tour en bateau.
    A conseiller  fortement pour profiter à mort à donf. On a du réaligner de la thune uniquement pour le musée du sexe, non inclus dans le pass, et le musée des juifs, inclus mais faut repayer un petit peu quiand même (je fais tout ce qui est en mon possible afin d'éviter de tomber dans les clichés, mais les faits parlent d'eux-mêmes!).

    Musée du sexe

    Trois jours très brefs mais très intenses, durant lesquels nous avons pu profiter au maximum de cette ville magique. Bien sûr pas en profondeur, contraint par un laps de temps trop court, cependant suffisant pour avoir un aperçu plus que convaincant de son poooorrrrt d'Amsterdam où les marins y chantent, de ses musées, coffee shops, péripatéticiennes, ponts et canaux, concerts type jazz et cyclistes, lesquels te renverseraient plutôt que de te céder la moindre parcelle de leur pistes cyclables.
    Les choses se sont vraiment passés à fond,  d'autant que les gens sont hypra (qualificatif situé au dessus de "maxi" sur l'échelle du pompier) sympatoches. Le tout dans une ambiance très multiculturelle, qui contraste fortement avec un certain pays, et ses débats sur l'identité nationale, et ses tollés si une candidate aux régionales porte le voile... Mais foin de politique, on n'est pas là pour ça, le fait est que ce fut une vraie bonne surprise, je ne savais pas qu'on pouvait faire une ville aussi chouette aussi haut vers le nord.

    Port

    Van Gogh

    coffee shop

    Canaux et mouettes

    vélos

    Baon, comme de bien entendu, il a bien fallu que je me complique le voyage, sinon c'est trop simple. Quelques picotements ressentis dans le bus se sont avérés être à la fin de la première journée en fait un gros furoncle, couvrant la moitié de la cuisse gauche m'empêchant de marcher. Haha, la bonne blague. Je prends donc le lendemain la direction du centre historique hospitalier rue 's-Gravesandeplein, que je conseille également, on y croise beaucoup moins de touristes.
     - Bonjour monsieur, asseyez-vous, dites "33", vous reprendrez bien un peu d'antibiotiques? Merci bien, au revoir."
    La routine.
    Un jour j'écrirai un livre "Comment se compliquer les vacances en quelques leçons très simples à portée du quidam", peut-être existe-t-il un lectorat potentiel.

    Tout ceci nous emmène au jeudi fin d'aprèm avec un train à prendre à Rotterdam le lendemain matin. Ni une ni deux nous filons à la hongroise passer la nuit là bas. Arrivée une heure plus tard dans une ambiance totalement différente, le charme des petites maisons entrelacées entre 3 canaux, 7 ponts et 13 469 vélos est ici remplacé par de grands immeubles modernes, une architecture avant-gardiste et un certain côté industriel. Cette ville a du chien également, même si nous n'avons pu en profiter que le temps d'une soirée, que l'on a donc fait fat.

    Architecture

    Don't worry be happy

    Retour pour une courte nuit à notre hôtel qui s'est avéré être une péniche (!), lever matinal et voyage du retour. Lui aussi mouvementé, Gianmarco n'ayant pas reçu son e-ticket est contraint de rester, Sarah meure doucement d'une pneumonie aigue qu'elle traine depuis le début à grand renfort de toux, on loupe la correspondance à Dusseldorf, etc.
    Bref, que du bonheur, pour arriver 10 heures plus tard en gare de Konstanz, de fats souvenirs plein la tête, laquelle est dans le cul.

    Don't worry be happy

    Bilan : un disparu, deux malade, on s'en sort pas si pire de ces 5 jours que nous qualifierons de déjantés et rocambolesques.
    C'était les maux de la faim.



    1 commentaire
  • Le petit topo qui va bien des dernières expériences à caractères neigeux.

    Voilà qui devrait satisfaire les puristes, les adeptes du kick/backountry tout schluss. Ceux qui ne ressentiraient aucun sentiment spécifique d'appartenance à une telle catégorie peuvent comme de bien entendu tout de même lire le post, bien qu'il serait souhaitable que vous me fassiez alors parvenir une attestation de votre flocon d'argent et/ou une autorisation expresse de l'un de vos parents ou d'un cousin germain.

    Comme Konstanz est située environ à environ 2 heures 1/2 en bus des montagnes, et que les prix se font à la mode de chez les suisses, le ski n'est pas pratique pratique. Qu'à cela ne tienne, on se rabat sur l'amicale erasmus et l'université, et hop là bidoum, ils vous dégottent 4 sorties à la neige que je qualifierai ma foi de très bonne facture, pour reprendre une expression tirée du champ littéraire de la forgerie, par ailleurs peu à la mode par les temps qui courent le 100 mètres en 09''77.
    (...)
    Nom de dieu, focus, Rémi, focus!


    Ordre chronologique oblige, commençons par Balderschwang :
    La sonorité saxonne parle d'elle même, c'est en Deutschlandie, et ça laisse perplexe en terme de hauteur de montagne. Notons en effet au passage que les Alpes ont joué un bien vilain tour aux amateurs de saucisses, en engageant un virage à 57 degrés afin de passer chez les suisses, les ritaliens du nord et les autrichiens, le tout en esquivant les buveurs de bières.
    Baon il y a malgré tout un peu de dénivelé qui traine ici et là, et c'est un point culminant à 1500 mètres qui nous attend de pied ferme par cette belle matinée ensoleillée du mois janvier. Heureusement, un combo dieux de l'hiver / Météo France service étrangers / précipitation neigeuse d'hier au soir veille sur nous, et à notre arrivée 30 centimètres de pow pow, peuf, poudreuse (cocher la bonne réponse) recouvrent joliment le paysage, même au départ de la station (pourtant probablement situé en dessous du niveau de la mer).
    Il me faut cependant m'armer d'un soupçon léger de patience, car le programme matinal, c'est cours de ski pour les gens du groupe n'en ayant jamais fait. J'hérite d'une belle brochette de singapouriens, aussitôt direction le tire-fesse de la bleue, on va voir ce qu'ils ont sous les spatules! Après en avoir récupéré deux encastrés dans le groupe de snowboarders débutant et une au bas de la piste, magistralement descendue en ligne droite + arrêt roulé boulé, je m'excuse platement et nous nous dirigeons plus calmement vers le téléski débutant. N'empêche qu'à la fin du cours, ils enchainaient les virages et ont redescendu la première piste dans un style épuré et sans collision, et ouam j'avais gagné mes galons officieux de "guten Skilehrer".

    Les élèves

    Aprem' gros gavage, retour par la case bar et bières d'après-ski avec les locaux du coin dans une ambiance empreinte de joyeuse beaufitude.


    Deuxième destination : Lenzerheide.
    Encore un temps parfait, encore une neige de qualité premium, c'est une habitude à pendre mais on finit par s'y faire. D'autant que les petits suisses (promis je commence sous peu une cure de désintox de cette blague) n'ont pas l'air d'être des grands férus de hors-piste, ce qui laisse d'intéressantes possibilités dans ce domaine plutôt étendu.

    Retour au bus placé sous le signe des hot-dogs ketchup-mayo-curry, les milliers d'année de tradition saucissière ont laissé leur trace dans l'inconscient collectif et l'on ne changera plus désormais une formule qui marche. Par contre ce qu'on pourrait faire c'est changer le folklore beauf qui à l'air d'entourer ici la pratique du ski.
    Avant de me jeter la pierre, comme quoi je serais pas ouvert tout ça, que paraîtrait-il même les fans de Joachim Witt (le Johny allemand) aurait le droit à la vie, écoutez donc cette chanson et imaginez vous un instant votre état psychologique lorsqu'elle vous est imposée durant le voyage retour pour la septième fois au bas mot, volume à fond, vous qui vous seriez bien plus facilement laissé tenté par l'idée d'un bon petit somme histoire de se remettre des courtes heures de sommeil de la veille.
    Traduction du refrain : "Nous allons à la montagne, nous allons à la montagne, et tout le bus doit faire pipii"




    Troisième destination : Warth, en Suisse aussi.
    Neige toujours d'aussi bonne qualité, et qui tombe drue. A la caisse, ils se gourent et me rendent 10 eus en trop. Haha, ils sont bien eus! Au second télésiège, je faux-mouvemente et laisse tomber mon appareil photo. Haha, je suis bien feinté!
    Nan mais c'est pas grave parce que après j'ai passé 3 heures accroupi dans la neige à creuser ci et là, sous les joyeux quolibets des usagers des remontées mécaniques, c'était trop chouette!
    Me voilà pour le coup 'achement emmerdé avec mon idée de bloguer à grands coups de roman-photos. J'en emprunte de temps en temps à des gens, donc ça devrait le faire. Mais on dira ce qu'on voudra, c'est relou. Et pis y a plus l'effet vert coquet, pfff..


    Dernière excursion, les choses se passent à Davos.

    La fine équipe


    La fine équipe, de droite à gauche : un muchachos de la pampa espagnol, une buveuse de sirop d'érable canadienne, un sale français chez les teutons.

    Sans trop m'avancer ni plagier les pro-riders de chez TGR, je crois pouvoir affirmer que ce fut une des meilleures neiges qu'il m'ait été donné de skier. Qui plus est dans une des plus grandes stations de la Suisse, mais que demande le peuple? Un appareil photo.  Ouais bon d'accord.
    Je ne m'étends pas plus et me contente d'un : "si vous avez l'occasion d'aller dans cette station, n'hésitez pas, foncez!".

    C'est que je dois me rendre sous peu à ce qui sera le prochain article du blogue : le carnaval de Konstanz. Ca se passe depuis hier sur 5 jours, et c'est méchamment déjanté. Mais je ne m'avance pas plus, ménageons le suspens..


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