• Le not so far Est, ou la poursuite des plans foireux

    Quelques 2403 kilomètres de routes, pas moins de 186 litres d'essence, quatre capitales européennes traversées, des visites d'églises par douzaines, et un roux. La fine équipe de Konstanz (qui n'est jamais la même, ici : Justine, Josephine et ouam) est fière de vous présenter le projet Osteuropa !!!

                                                                La fine équipe

    Un jour 1/2 après l'Autriche, hop hop hop les enfants, on garde le rythme, on enchaine, on reprend la route, direction le grand Est pour une dizaine de jours. Le plan est de s'enchaîner la ligne Vienne-Bratislava-Budapest, puis de remonter par Prague, et finalement rentrer au bercail pour un non-repos bien mérité puisqu'il faudra déménager et rentrer à Gre City Ghetto (mais ceci est une autre histoire).

    C'est parti mon kiki, en route pour l'Europe de l'Est !!! Je vais cette fois-ci essayé d'être bref et concis car :
     1/ Il s'est passé moult de par là-bas et on a pas la nuit.
     2/ Le feedback d'une personne de ma connaissance bien intentionnée a pointé du doigt la surabondance de caractères alphabétiques, rendant mes histoires, je cite : "trop longues à lire."



    Episode premier : Munich, ou le démarrage en douceur.

    En fait de ville de l'Europe de l'est, on a fait plus exotique que Munich, je vous l'accorde. Première étape du road trip, le temps de passer la nuit et de visiter en coup de vent le matin. Rien d'extravagant à noter, si ce ne sont les incidents mineurs que furent une fouille en règle de la voiture à la frontière suisse, une tempête de neige à notre arrivée, et les performances nocturnes du ronfleur champion du monde toute catégorie, lequel nous priva d'une nuit de sommeil.
    La péripétie douanière bien habituelle, la neige qui rendait les bâtiments tout joliiiiis le lendemain, la fatigue qui altérait nos jugements, tout cela ne nous a guère inquiétés. Naïfs que nous sommes, nous n'avons su y déceler les prémices de la guigne qui devait nous accompagner tout le voyage durant.

    La soirée s'est passé accompagnée d'une ancienne sciences-pavotte de Grenoble, désormais habitante du crû, en la personne de Eve Humbert. Elle nous guida vers la brasserie de Munich où nous sustantâmes allègrement de bières locales et Bretzels, nous délectant de cette ambiance typique bavaroise à tendance touristique.
    J'avais de bien jolies photos pour illustrer tout ça. Malheureusement le Dieu informatique en a décidé autrement puisqu'elles ont disparues d'elles mêmes dans les méandres des circuits électroniques de mon appareil. Maxi chance represent.


    Episode second : Vienne, ou l'importance d'une bonne jauge.

    A chaque étape son plan foireux. C'est un rythme à prendre mais on s'y habitue !
    Ma brave Titine, qui nous a fièrement transporté de par l'Europe, a la particularité d'être dotée d'un sens de l'humour pour le moins prononcé. C'est au moyen d'une jauge d'essence défectueuse qu'elle nous a gentiment blagué ce coup-ci. Et là, c'est la panne.
    Borne téléphonique orange, appel ==> commence alors le défilé des aides inutiles : un policier, plus intéressé à savoir si j'avais mon permis que de nous mettre quelques litres dans le réservoir ; le service autoroutier qui nous a gentiment dépanné des 4 plots de sécurité qui nous manquaient du fond du coeur, puis finalement la dépanneuse qui nous fait grâce des 5 litres tant espérés au tarif (un peu) prohibitif de 127 euros.

    Triangle Help.

    On réussit donc tant bien que mal à atteindre Vienne, et nous voilà partit pour deux jours de tourisme intensif : le château de Schönbrunn, une église, le Belvédère, une église, la maison de Mozart, une église, la cathédrale, une église, etc. Même le quartier des affaires, moche et non touristique! Et une église. C'est vraiment une chouette ville, énormément à voir et entendre, un gars dans la rue nous a traquenardé à un concert/ballet/opéra au demeurant fort sympathique. Séjour un poil trop court, puisqu'on a du y repasser 4 jours plus tard, détournant le trajet Budapest-Prague pour visiter le Kunthaus Museum, dont il aurait été indécent de ne pas voir le style tendance Gaudi made by Hundertwasser.

    Eglise   Jesus modern art

    Scènes d'église

    Mairie Vienne

    La mairie. Classou.

    Kunsthaus

    Le Kunsthaus Museum, même les waters sont design.


    Episode le troisième : Bratislava, ou l'astuce des phares.

    On ne change pas une formule qui marche, commençons le nouvel épisode par une bonne dose de lose attitude :
    A noter qu'il est important d'allumer ces phares en Slovaquie, même le jour. Sous peine d'être exposé à un contrôle routinier de police afin de vous le rappeler à l'ordre. Et, by the way, avez vous la vignette ? Passons sur le fait que ce fut le seul contrôle pour la seule fois sur cinq pays où on ne l'avait pas, et passons directement aux 150 eus d'amende, habilement négocié à 60.  Probablement partis illico presto remplir la poche de ce brave fonctionnaire.

    Bratislava en elle-même, c'est pas fou. Quelques héritages type Empire austro-hongrois survivant dans un centre ville d'une superficie égalant celui de Melun-Sud, un joli château non visitable pour cause de reconstruction jusqu'en 2012 (!). Pour le reste, un demi siècle de collectivisme est passé par là, c'est du bâtiment communiste délabré, qu'ils s'évertuent pourtant à copier dans leur nouvelles constructions, sans doute pour garder le style.. Côté folklore également,  je soupçonne le  ministère du tourisme de financer des voitures de flics roulant 24/24 toutes sirènes hurlantes pour donner une touche "Chicago des années 30". N'en déplaise à Ulysse, ce chant des sirènes en fond sonore tape un peu sur les nerfs.

    Niveau sortie culturelle, nous sommes sortis à l'Infinity, boite de nuit locale un peu perrave, il faut bien l'admettre. N'empêche que sur la liste des trucs à faire une fois dans sa vie, "partager une tranche de vie de la populace autochtone à Bratislava", c'est coché. Et peu de gens peuvent en dire autant !

    Napoléon   Bière

    Bratislava, en deux mots comme Gégé, c'est Napoléon qui fait rire les gosses, et des bières à un eu.

    Chatiô

    Et un châtio.


    Episode le quatrième : Budapest, ou le système des contrôleurs.

    Baon ce coup-ci c'est vraiment notre faute. Là-bas, les contrôleurs attendent tous devant les escalators, une fois le métro atteint tu es funky slap security safe. En bon petits filous (toute référence à un dessert type yogourt serait purement fortuite) on a essayé de passer en montrant un ticket déjà usité. Un enchaînement "tête de touristes/vérification/sympathie de porte de prison/pas de mais/contravention" plus tard, et nous voilà quittes d'une prune d'une 20aine d'euros par personne, descendue finalement à 7 (c'est pratique ce système des amendes négociables :-).

    La ville en elle-même est pu**** de stylée, passez moi l'expression. Ca fleure bon la splendeur austro-hongroise, tout y est resplendissant-grandiloquent-rocambolesque (cocher la bonne réponse).

                           Le Parlement

    Le Parlement. Coquet.

    Arrivée par une belle après-midi de fête nationale à forte teneur en relents nostalgiques communisants. Il y a des grands rassemblements, avec des mecs qui haranguent la populace, c'est un peu comme un concert mais en plus chiant.

    Jour national

    Office du tourisme à la hongroise = demander aux gens dans la rue. Sur leurs conseils, petit tour à Buda (au cumin) et puis s'en va, grand tour à Pest (de Camus) pendant deux nouvelles journées de tourisme fort productives. Forfait Parlement, citadelle, les Halles, les cathédrales, le châtio, le musée historique, la Synagogue... Seul monument payant, les descendants de David ne perdent pas le nord! Par contre visite guidée private car effectuée en allemand (wouahou, une utilité de causer teuton!).
    Le must du top of the pop étant les termes grands luxes, piscine chauffée extérieure dans un cadre magnifique de statue et de marbre, et saunas intérieures dans un cadre boisé plus classique.

                                                                       Les bains

    Le dernier soir nous sommes les hôtes d'une demoiselle qui s'appellera pour l'occasion Tata Josette (afin de protéger sa vie privée), étudiante de statut dans le cadre du programme Erasmus. Restaurant des plus typiques, le Goulasch qui va bien, puis soirée typée "Grésivaudââân" au Szimpla Kert, bar underground pestois des plus flibadours. Plutôt que d'en écrire 17 pages, racontons le en photos (dont je n'ai pas les copyrights, oooouuuuuulala) :

    Szimpla Kert 1

                                                Szimpla Kert 2




    Episode le dernier : Prague ou la blague du parking.

    Malgré que l'on s'était promis d'en avoir finit avec les incidents fâcheux, il était écrit que ce voyage serait placé sous le signe de la malchance. 2nde matinée : le réveil est assuré dès 8 heures du matin par le service policier tchèque. La tête dans un pâté de campagne 100% bio, pas tout à fait remis des émotions de la veille, j'attends la traduction la traduction des propos pour découvrir de quelle nouvelle amende nous eussions pu encore écopée durant notre sommeil : ô surprise, ce n'est pas ça, seulement la vitre et le rétro de ma Titine qui ont été fracassés pendant la nuit. Effet cerise sur le cageot, désabusement profond, "Ah bon. D'accord", je retourne me coucher derechef!

    Sinon Prague c'était fat. Juste fat. Différent du début du voyage, séjour de 4 jours logé chez "le roi tchèque". J'ai nommé Jolly Jumper, très bon pote de promo, et ce malgré des différences culturelles à première vue insurmontables (il est roux). Il s'est dégotté une maison là bas en colocation avec deux tchèques du crû. Très intégré dans le milieu, il nous a entrainés dans un bouillon de culture tchèque plutôt qu'une découverte touristique classique de la ville (qu'on a tout de même bien visité).

    Les trois

    C'est lui (et les deux pintades).

    Au programme du menu, notamment, une soirée d'anthologie post-concert dans un espèce de boui-boui attenant à un stade de foot pleine banlieue, avec des vrais de vrais de purs de durs de tchèques, y compris papys et mamies qui te couchent sur le coup des 4 heures. Au début un peu perplexe, l'intégration s'est vite réalisée à grands coup de pintes au prix modique de moins de 50 cents. Démentiel est le mot. Ils sont champions du monde de bière, devançant allemands et irlandais, ça coute moins cher que de l'eau au resto (qui lui même ne coute rien, soit dit en passant) !

    Concert

                                   Scène de vie
                                  Scènes de vie praguoises.


    Après nous fûmes de retour vers Konstanz, épuisés mais heureux (foin de rhétorique abstruse, je verse dans la formulation classique). On s'est bien marré de la gueule sur les autoroutes allemandes illimitées en poussant la Titine à 171 km.h-1. Le tremblement généralisé faisant craindre l'envol pur et simple des portes, nous sommes revenus à plus de sagesse.


    Pleins d'adieux et un déménagement plus tard, un P.V. de stationnement et un flash en Suisse à + 30 km/h pour la forme, et c'est "Back to Gre, back to the roots. And back à sable".



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