•  Tout nouveau tout frais du week end dernier, lequel, exceptionnellement long (à partir de mercredi 10 heures), a permis une joyeuse escapade dans les 3 villes sus-citées.

    Y a pas à dire, c'était pimpant, si tant est que ce bon mot ai encore quelques significations dans ce contexte précis. Voyage à grand coup de trains à petite vitesse, de covoiturage (ça marche à fond les ballons le concept en Allemagne) et autres bus plus classiques, j'en reviens la tête chargée de souvenirs (si c'est pas classe comme formule) et des photos plein mon appareil.

    Ce qui tombe très bien d'ailleurs, celles ci vont parler pour ouam. Bam!


     Marbourg tout d'abord, charmante petite cité en périphérie de Francfort :

    Ses toits...

    Marburg

    Ses maisons typiques (ils ont eu trop de bois et pas assez de pierres à la construction. Pour de vrai) ...

    Marbourg

    Et ses grosses mouches.

    Mouches


     Francfort, à présent :

    Une ville, elle, très américaine.

    feu orange

    Joyeux mélange de tradition et de modernité...

    Maisons en vitre

    Et de scène de famille.

    Garnement!


     Dernier mais pas moindre (attention anglicisme), un petit détour par Strasbourg et son fameux marché de noël :

    père noël

    Ses gâteaux aux fenêtres...

    Gateaux

    Son remake du Père nöel est une ordure par un acteur inconnu au détour d'un restaurant...

    ordure

    Et une sacrée boutade strasbourgeoise pour finir en toute bôôôté :

    place du passager


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  •  Eh ouais l'Ukraine à présent, les choses se passent à fond. J'ai jamais aussi peu découvert l'Allemagne que depuis que j'y suis.

     Le but du voyage : un mariage à Khelministky (prononcer Rééélmininski), petite bourgade sympathique à quelques 200 et quelques kilomètres de Kiev (prononcer Quièfe), soit 6 bonnes heures de trajet pour cause de routes toutes pourries.

    Le mariage, donc, mettait en scène une très bonne copine de Constance en la personne de Sasha, et un ukrainien pure souche, j'ai nommé Dima. Y a là une photo avec les trois protagonistes suscités, plus ouam (sur laquelle je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de faire une tête de maxi cul, je sais pas ça doit être un reflexe).

    LA rubrique inutile

    Les parents de l'heureux jeune homme étant plutôt du genre à être riche, le mariage fut assez fastueux, la tradition et son cortège de chanteuses, tambours, fanfares, chauffeur de salle et  tralala était dans la place, ainsi que fat de bouffe pour autant de vodka. Et la vodka là bas, il y a un truc que c'est bien c'est bien c'est qu'elle est bonne. Aussi bizarre que cela puisse être étrange, tu la bois shot après shot sans ajouter de jus quelconque et ça passe tranquille. Et même si l'on n'a pas su suivre la cadence de nos voisins de table (2 bouteilles1/2 à 3 personnes, ils n'ont pas bougé un cil de travers. Véridique), ça passait crème pour ainsi dire.

    Le deuxième jour, on a remis le couvert et les verres (il y avait assez de victuailles/boisson pour nous sustenter comme des gorets environ deux semaines durant) puis nous sommes partis tous les deux vers les cieux moins cléments de l'Ukraine touristique, emportant en tout et pour tout nos bagages (quand même) et un papier avec marqué en ukrainien "un taxi svp", le nom de deux hôtels, et "la gare" (parce que, chose amusante, les ukrainiens ne parlent pas anglais, mais russe à la place).
     
    Direction Rhohmehkt-Pohrdesky (prononcer machin-kekchoseavecunski) pour aller voir une forteresse (pourquoi pas?). Arrivée dépaysante, au milieu d'un décor à la Kusturica avec  vieilles dames de 120 ans bien tassées au fichu sur la tête.

    LA rubrique inutile

    On visite la dite-forteresse, puis le Castorama local parce qu'on s'étaient un peu perdu dans la banlieue, et nous voici reparti derechef pour L'viv à 200 kilomètres plus loin, à raison cette fois de 8 heures dans un car tout perrave rempli des mêmes petites vieilles.
    Vous l'aurez compris sans doute, le transport c'est pas trop leur domaine aux ukrainiens, par contre là où ils sont bons c'est le coût de la vie. Si vêtements et matos électronique sont aux prix européens, sustentation, hôtels et taxis proposent eux des prix défiant toute concurrence (jusqu'à dix fois moins cher). Du coup, hop, ni une ni deux, arrivée, taxi hôtel, on pose les bagages, taxi centre ville, pétage de bide au resto, achat de 6 teilles de vodka, taxi retour à la case hôtel. Représentatif d'ailleurs du train de vie moyen toute la semaine durant..

    Le lendemain, on visite la plus européennes des villes ukrainiennes (très à l'ouest, L'viv a appartenu longtemps à la Pologne). De par le fait, les monuments, les statues sont sensiblement les mêmes que ceux qu'on a chez nous :

    Opéra

    Statue

    Et voila,  il reste encore les 15! heures de train couchette pour effectuer les 536 malheureux kilomètres qui nous séparent de Kiev et de l'aéroport, en compagnie de la famille Tuyau de poêle ukrainienne qui sentait la saucisse à 3 compartiments, puis bus/avion/correspondance/avion/métro/train et nous voilà de retour de ce chouette intermède ukrainien dans nos contrées respectives, tout cela pour prendre trop cher pour cause de semaine de la rentrée ratée.



     Les athées de la politique peuvent s'arrêter ici, pour les marxistes léninistes capitalistes de tout poil que ça intéresse, je consacre un bref moment culturel à la situation sociale que l'on a pu entre-apercevoir là-bas :

    La transition du communisme a apparemment été 'achement brutal, et de tout puissant l'Etat est en retrait maintenant. Le paysage est vraiment pas bô, les immeubles ont l'air prêt à tomber à tout instant, il y a plein d'habitations en tôles, même dans la capitale Kiev. Par contre certains ont bien compris les nouvelles règles du jeu et de temps à autre tu vois les pires baraques luxueuses, juste à côté d'habitations délabrées, le tout sans coordination aucune.

    Quant à la situation politique à proprement parler, si le président Ioutchenko est bien gentil et dévoué aux ukrainiens, il serait plutôt faible et se laisserait manipuler de tous bords pour finalement ne rien faire. D'où une chute de la popularité et une probable victoire du candidat pro-russe  Viktor Ianoukovytch aux prochaines élections en hiver.
    Avec en plus la première ministre et sa couronne de cheveux qui a fait scission de la révo orange et qui vient rajouter son grain de sel, il y a là un joyeux micmac en perspective.


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  •  Deuxième épisode de la grande épopée de la biture erasmus, suite et fin. Le lendemain de la soirée internationale, réveil à 6hoo sonnante et trébuchante, debout la d'dans, sonnez tambours, battez trompettes, direction l'Oktoberfest à Munich, haro sur les bavarois!!

     En plus les allemands ils ont un truc cool pour y aller. Ca s'appelle le Schones Wochenende Ticket, c'est un billet de train utilisable sur l'ensemble du réseau TER national durant tout le samedi ou le dimanche, à 37 eus et sur lequel tu peux voyager à 5 en même temps (je vous laisse effectuer par vous-mêmes tout ce qui relève du calcul). Même si dans notre cas un suédois manquait à l'appel à l'heure du départ, ce machin est juste grave rentable. Ils sont forts ces allemands!
    Bref après 4 heures de trajet pour autant de changements, on arrive à Munich, et le temps de partir dans la mauvaise direction pour revenir sur nos pas, 'a y est, on est arrivé, c'est l'Oktoberfest, youpi yo yepee yeah.

     Le machin se présente à première vue comme une immense fete foraine, mais, à première vue et à notre grande déception, sans aucune chope à se mettre sous le gosier, si ce n'est une immense trônant fièrement sur une bâtisse, au  deumerrant à caractère purement décoratif.

    L'Oktoberfest en plein air

     On a certes bien entre-aperçu quelques bavarois en costume tradi en train de boucher les issues de secours, mais ce n'étaient surement pas ces quelques amuses-gueules qui allaient pouvoir calmer nos gorges avides, lesquelles allaient en se tarissant.

    Un bavarois

     Il s'avère qu'en fait, the places to be à la fêyte de la Bière, ce sont de grandes tentes, que dis-je, des put*** d'immenses chapitaux en dur, disposés à intervalles irréguliers tout partout sur le terrain, où peuvent tenir plusieurs milliers de personnes passablement éméchées sans pour autant poser de problèmes de voisinage aucun. Et si jamais tu n'entres pas dans un de ces grands bazars, l'Oktoberfest ça casse pas trois briques à un slovène en fait. Et encore, je pèse mes mots (Elle reprendra bien 100 grammes d'anticonstitutionnellement la p'tite dame?).

     Ceci étant dit, tout le problème c'est d'y rentrer. Pour mettre en perspective, actuellement les gonzes réservent déjà les tentes pour 2010.. Je ne rentre pas dans les détails, mais toujours est il qu'à grands coups de connaissance à l'intérieur et de bifetons de 20 distribués au vigile dans l'anti-style germanique le plus pur, je ne suis pas peu fier d'annoncer que sur la 20aine d'erasmus au départ, seuls nous 3 français avons réussi à pénétrer le sacro-saint Graal de la bière allemande.

    l'Oktoberfest en interne

     Et une fois à l'intérieur, pour paraphraser le colonel de la Rocque s'adressant en 27 aux Malgaches : "ça déboite". Plusieurs milliers de personnes fin saoul, les 3/4 en costumes bavarois, en train de pousser la chansonette sur l'air de YMCA interprété par le groupe local en couettes blondes et bretelles vertes, le tout arrosé en permanence de bières à 7 degrés servies par chope d'un litre, ça te fait comme un bidoum.

    notre table..


     S'ensuit un cuitage en règle, et à l'heure allemande s'il vous plait, 18 heure on commence à se pinter sévère, 20h rond comme une queue de barique, et à 23h on remballe tout, et les gens sortent dans une ambiance digne des plus gros 4h du mat' en France.
     Je pose là une vidéo afin que vous puissiez avoir un aperçu de l'esprit de la guiguette (attention ça tangue un peu et j'accélère au rythme de la musique, mais point trop d'exigence svp, déjà que j'arrivais encore à tenir l'appareil photo..)



     Ensuite direction le centre pour dormir successivement sur les sièges du métro/une table au McDo/et finalement dans ce qui fut ce soir là la chambre d'hotel la plus prisée du tout Munich : le hall de la gare.

    Le hall de la gare/dortoir

     Puis réveil fort matinal pour attraper le train que la légende retiendra comme celui "des cadavres de 5h36", les 4h du retour à vol de TER, et s'en était finie de 24 heures de folie bavaroise placée sous le signe de la bière.


     Mais je ne vous importune pas plus avec ces considérations alcooliques. Rendez-vous est pris au 15 octobre pour un article s'annonçant passionant quant à l'étude en détail du système digestif des limaces. Que ceux à qui ça ne plait pas se jettent la première pierre, ils n'avaient qu'à voter.


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  •  Je reprends la plume, ou plutôt le clavier électronique, en ce mercredi 7 octobre pour vous conter les derniers développements de ma street life konstantine. Deux semaines environ nous sépare du dernier post, entorse à l'engagement d'une écriture hebdomadaire que j'avais pris auparavant. Voila qui est fâcheux.

    Pour ma défense, il s'est passé tellement de changements, mouvements, reconsidérations, remises en question,  blagues de Toto & friends et  autres chamboulements, que je me retrouve présentement à Biviers City, dans le gettho de Gre, Dauphinois, France, sans trop savoir ni comment, pourquoi, qu'est ce donc que ceci, la méthode, la rigueur, Descartes.. Tentons de faire le point ensemble si vous le voulez bien (mais avez vous seulement le choix ?..) :

     Je vous ai donc laissé à la veille d'une fameuse soirée internationale, dite de cloture de la summer school de septembre (à savoir qu'à cette époque de l'année, on ne sens plus vraiment le côté "summer" à Konstanz mais enfin passons). Elle va ici me servir d'excuse tout autant que de point de départ pour vous décrire l'esprit de franche camaraderie et de boutades diverses qui caractérisent ce que sociologues et politiciens de tout poil nommeraient sans vergogne "l'erasmus way of life".

     Le principe : un buffet faisant partie intégrente de cette soirée, chacun se devait d'amener un plat typique de son pays, suivie de la dégustation qui va bien avant de se cuiter à l'ancienne. Le même déroulement que la fête de fin de la summer school d'août en fait, on a remis le couvert et c'est le cas de le dire!

    Dès lors tout n'était plus que pretexte à se baffrer la panse, et c'est dans un total oubli de lui-même que votre serviteur dévoué n'a pas hésité à goûter pas moins de 73 mêts différents sur une période d'une heure afin d'être en mesure d'élire le meilleur plat de partout dans le monde. Et, surprise, c'est du Canada quebecois qu'il nous provient, et ce n'est pas une (Vladimir) poutine (haha) mais un gâteau type avec pommes dont malheureusement aujourd'hui le nom m'échappe. C'est ballot.

    Bref, une crise de foie plus tard, j'étais re-d'attaque pour une soirée de folie. Heureusement que la vokda a 4 eus la bouteille de chez Kaufland (littéralement le pays de l'achat) vous remet son bonhomme d'aplomb en moins de temps qu'il n'en faut pour la boire.

    A l'attention des âmes sensibles et - accessoirement - de mes parents, lecteurs assidus de cet espace d'absurdités virtuel, je me suis arrêté au deuxième verre de Champomy, croix de bois croix de fer.

     Blague sur les mexicains à part, c'était une chouette soirée. Je vais me fendre de quelques tofs pour tenter de vous l'expliquer en images, marchant droit dans les pas du grand Confucius qui affirmait en l'an 17 après lui-même : "le 3e millénaire sera visuel ou ne sera pas".

     Sans plus tarder, laissez moi vous présenter les quatres éléments indispensables pour créer une alchimie "chouette soirée" entre un local et moults dizaines de personnes :


    LA rubrique inutile

    De la boustifaille à foison.

    Dancefloor psychadélique

    Un dancefloor psychadélique.

    Deux zouzes et un letton

    De la zouze et un letton.

    En lunettes, la vie est plus chouette!

    Sans oublier comme de bien entendu des lunettes rigolotes.


     Vous mélangez le tout, servez à point, et sans oublier le lendemain de filer à la fête de la Bière à Munchen. Suspens, suspens..

    Update du 12/10/2009 : en cadeau LE tube de l'été en Allemagne qui passe au moins 17 fois au court de toute soirée qui se respecte (et avec gars qui ressemble à Joey Starr en guess star svp) :





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  •   Si ma conclusion précédente portait sur la petitesse de la Suisse, je me retrouve présentement bien dans l'embarras, au moment d'évoquer dans cette ouverture quelques détails géographiques pitoresques propres au Liechtenstein. Face au vaste dilemme que présente la nécessité d'établir une correspondance périmétrique entre les deux Etats, optons pour le qualificatif "maxi petit".

     Une photo appropriée valant tous les discours du monde - même en incluant celui de feu Tino Rossi au festival du Groin en Vercors le 17 juillet 37 - je m'efface les 10 prochaines lignes pour laisser place à un panorama du coin :

    Détour pas le Liechtenstein


     Voila. Le Liechtenstein, c'est ça. C'est tout. Pas plus. En dessous c'est la capitale, Vaduz, ses deux rues marchandes & ses quartiers résidentiels. Ensuite la vallée continue un peu à droite un peu à gauche, plus 3 morceaux de montagnes qui traînent par derrière, et la boucle est bouclée.

    Autant dire qu'étant là-bas un jour entier, on a faillit s'ennuyer. Heureusement c'était jour de fête nationale et les braves gens du cru avaient prévu deux/trois distractions, ainsi que (surtout) dégusation gratuite open bière à volonté à la demeure royale.


    317% Liechtenstein

    Le chatiô royal en question


    317% Liechtenstein

    La bière



    Après s'être copieusement désaltérés, c'est d'un pas léger et guilleret que nous partîmes joyeusement crapahuter en montagne, enchainant par un musée d'art (trop) moderne, un concert qui envoyait du fat paté-croûte, pour finir sur un non moins fat feurwerk (feu d'artifices (que je metterai sous peu dans les galeries Flickr (pas le feu d'artifices lui même, mais les photos (j'adore fermer 4 parenthèses d'un coup)))).

     Ensuite retour au bercail quelque peu attendu.
    Pour conclure donc, si un jour vous vous retrouvez par mégarde dans cette contrée champestre, plusieurs solutions s'offrent à vous :

     1/ ne restez pas plus de deux heures.
     2/ si c'est l'hiver, filez skier à Malbun (charmante station visitée par 25 degrés au soleil, mais y a moyen que c'est chouette avec de la neige).
     3/ attendez la prochaine fête nationale pour vous cuiter à l'oeil.


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