• La Skihütte!!

    Kesske c'est??
    Cours d'allemand rapide et intensif pour les moins germanophiles d'entre nous : Mot composé. Ah. Bien. De quoi : Ski, tout d'abord, hütte ensuite. Le premier élément parle de lui même, le second un peu moins. On peut tout de même le rapprocher de "hutte", que l'on traduirait plutôt par "chalet" en bon françois dans le texte. On est donc en présence d'un chalet pour le ski! Yepee yo, yepee yeah, la langue de la grosse Bertha se déchiffre comme une lettre dans mon moulin en fait, on n'arrête pas le progrès.

    L'université de Konstanz a la bonne idée d'en posséder un fat, perdu quelque part dans les  montagnes autrichiennes, et qu'elle loue à tarifs préférentiels si ce n'est dérisoires à nous autres pauvres étudiants prétendument sans le sous. La seule condition étant de réserver six vrais mois à l'avance, ça tombe bien, excellemment conseillés, c'est ce que nous avions fait.

    Nous fûmes donc partis une joyeuse bande de 9 festoyer le temps d'un long weekend dans ce cadre ma foi fort sympatoche.
    La voiture posée au parking, reste encore 45 minutes de marche dans la neige fraichement tombée, pour finalement arriver là :

    Skihütte

    Première impression : c'est cosy.

    Cosy   Boriz

    Seconde impression : c'est 'achement cosy.

    Les soirées se font à la Stroh, alcool autrichien tout bonnement incroyable quant à son pourcentage alcoolique : on tourne à du 80. C'est assez démentiel : un shot suffit pour courir nu dans la neige les 4 heures suivant l'absorption du liquide. En plus c'est pas dégueu, ça passe beaucoup mieux que n'importe quelle vodka Carrefour, présentant une alcoolisation pourtant inférieure de moitié. Il faut le boire pour le croire.
    Bref, les choses se passent à fond, sans compter l'idée lumineuse de mon coloc Friedrich, qui déclare de but en blanc : "il faut faire flamber." Idée par ailleurs dans la droite ligne de nos expériences culinaires antérieures, plus ou moins heureuses, j'approuve derechef.
    On s'est bien marré de la gueule, y a pas à dire, sa cicatrice à la main et ma tâche couleur violette façon "nouvelle peau post-brûlure" côté droit du visage sont là pour nous le rappeler.

    Crétin 1    Crétin 2

    Les deux crétins.


    Le réveil fut des plus difficiles. Non pas en raison d'une trop grande quantité d'alcool absorbée, non, bien pire. En raison des conditions absolument parfaites qui nous attendaient au réveil. 30 cm de neige tombée de la veille, un grand bô comme on en fait plus, pas un pet de vent, etc.
    Ce serait  sans compter un genou en moins, cf. le post précédent. Je ne sais pas si même Dostoïevski (ouais je peux aussi mettre des références littéraires, j'vous l'cache pas) aurait eu les mots justes pour décrire mon état psychologique intérieur voyant les autres s'en aller skier vers d'autres horizons pleins de promesses et de sapins enneigés.
    On a fait à la place une chouette randonnée avec les autres laissés-pour-compte, dans des paysages magnifiques quasiment pour nous tout seul. Mais tout de même sa mère la pute. Comme ça c'est dit.

    boule de neige

    paysage 2

    paysage 1  paysage 3

    paysage 4

    En deux mots comme Momo, c'était funky-slap. Encore une fois, si vous avez l'occasion d'aller faire un tour dans les alpes autrichiennes, n'hésitez pas, foncez ! Et n'oubliez pas votre genou.


    J'arrête dès à présent de communquer sur ma situation et vous quitte sur cette touche collective effet "photo de groupe" :

    groupe


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  • Commentaires

    1
    photoleon
    Lundi 29 Mars 2010 à 19:39
    C kan kon goute la STROH ?
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