•  A peine remis de nos émotions carnavalesques, nous voici repartis sur les (auto)routes de France et de Navarre Baden-Wurtemberg et des Pays-Bas, direction Amsterdam.
    Quand je dis "nous", c'est Sara et Sarah, canadienne et française de leur état et pis deux ritaliens, j'ai nommé Stefi et Gianmarco. J'y mets là des photos pour les plus visuels d'entre vous :

    Groupe de 4     Sara

    Le chemin vers le red light district passe par Ulm, petite ville du sud de l'Allemagne, située principalement sur la rive gauche du Danube. En vue de tuer le temps d'une après-midi nous séparant du départ du bus Eurolines, se trouve à notre disposition la cathédrale, mondialement connue pour sa flèche, la plus haute du monde, excusez moi du peu. En termes de marches, ça veut dire 762, en termes d'exercice, ça veut dire maxi point de côté.

    Flèche

    Un petit tour et pis s'en va, car nous voici dans le car à moins le quart (de 19h), sans quatre-quarts.
    Arrivée 6h3o le matin à Amsterdam par avis de tempête de neige, mission hôtel pour une session d'anthologie de squattage du resto attenant. On pose les sacs, et on se pose comme des sacs. Si à 7 heures du mat', le resto ne bat pas son plein, on se réveille sur le coup des 10 heures sous les regards un peu ahuris de la foule des clients constatant le monopole de leurs chers canapés de cuir velouté.

    squattage

    La classe même en dormant

    Revigoré par cet instant repos, nous nous lançons à l'attaque de la ville, avec pour tout arme la carte "I Am Sterdam"  - attention jeu de mots. Mais nom di djiou! quelle arme. Pour une somme modelette (mi-modique mi-rondelette), elle vous donne accès à tous les transports de la ville, une bonne partie des musées, et un tour en bateau.
    A conseiller  fortement pour profiter à mort à donf. On a du réaligner de la thune uniquement pour le musée du sexe, non inclus dans le pass, et le musée des juifs, inclus mais faut repayer un petit peu quiand même (je fais tout ce qui est en mon possible afin d'éviter de tomber dans les clichés, mais les faits parlent d'eux-mêmes!).

    Musée du sexe

    Trois jours très brefs mais très intenses, durant lesquels nous avons pu profiter au maximum de cette ville magique. Bien sûr pas en profondeur, contraint par un laps de temps trop court, cependant suffisant pour avoir un aperçu plus que convaincant de son poooorrrrt d'Amsterdam où les marins y chantent, de ses musées, coffee shops, péripatéticiennes, ponts et canaux, concerts type jazz et cyclistes, lesquels te renverseraient plutôt que de te céder la moindre parcelle de leur pistes cyclables.
    Les choses se sont vraiment passés à fond,  d'autant que les gens sont hypra (qualificatif situé au dessus de "maxi" sur l'échelle du pompier) sympatoches. Le tout dans une ambiance très multiculturelle, qui contraste fortement avec un certain pays, et ses débats sur l'identité nationale, et ses tollés si une candidate aux régionales porte le voile... Mais foin de politique, on n'est pas là pour ça, le fait est que ce fut une vraie bonne surprise, je ne savais pas qu'on pouvait faire une ville aussi chouette aussi haut vers le nord.

    Port

    Van Gogh

    coffee shop

    Canaux et mouettes

    vélos

    Baon, comme de bien entendu, il a bien fallu que je me complique le voyage, sinon c'est trop simple. Quelques picotements ressentis dans le bus se sont avérés être à la fin de la première journée en fait un gros furoncle, couvrant la moitié de la cuisse gauche m'empêchant de marcher. Haha, la bonne blague. Je prends donc le lendemain la direction du centre historique hospitalier rue 's-Gravesandeplein, que je conseille également, on y croise beaucoup moins de touristes.
     - Bonjour monsieur, asseyez-vous, dites "33", vous reprendrez bien un peu d'antibiotiques? Merci bien, au revoir."
    La routine.
    Un jour j'écrirai un livre "Comment se compliquer les vacances en quelques leçons très simples à portée du quidam", peut-être existe-t-il un lectorat potentiel.

    Tout ceci nous emmène au jeudi fin d'aprèm avec un train à prendre à Rotterdam le lendemain matin. Ni une ni deux nous filons à la hongroise passer la nuit là bas. Arrivée une heure plus tard dans une ambiance totalement différente, le charme des petites maisons entrelacées entre 3 canaux, 7 ponts et 13 469 vélos est ici remplacé par de grands immeubles modernes, une architecture avant-gardiste et un certain côté industriel. Cette ville a du chien également, même si nous n'avons pu en profiter que le temps d'une soirée, que l'on a donc fait fat.

    Architecture

    Don't worry be happy

    Retour pour une courte nuit à notre hôtel qui s'est avéré être une péniche (!), lever matinal et voyage du retour. Lui aussi mouvementé, Gianmarco n'ayant pas reçu son e-ticket est contraint de rester, Sarah meure doucement d'une pneumonie aigue qu'elle traine depuis le début à grand renfort de toux, on loupe la correspondance à Dusseldorf, etc.
    Bref, que du bonheur, pour arriver 10 heures plus tard en gare de Konstanz, de fats souvenirs plein la tête, laquelle est dans le cul.

    Don't worry be happy

    Bilan : un disparu, deux malade, on s'en sort pas si pire de ces 5 jours que nous qualifierons de déjantés et rocambolesques.
    C'était les maux de la faim.



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  • Chaque fois qu'il m'a été donné l'occasion de m'exprimer à propos du caractère dominant chez l'autochtone lambda habitant du pays, je ne l'ai que trop dit et répété : un allemand, c'est carré, c'est tac tac, parfois un peu bang bang, ça fait pas un pet de travers.
    A la lueur des évènements du moment, je planche présentement sur une théorie à haute teneur en scientificité, 50% minimum, et avec de la pulpe : tous les gaz emmagasinés de longue date remonteraient progressivement au cerveau, y fouteraient un bordel pas possible, jusqu'à explosion de la soupape de sécurité. Le décendant d'Otto Ier devient alors un grand corps malade. Un tel événement se produit selon une fréquence régulière, une fois l'an, à l'occasion de la Fastnacht.

    La Fastnacht, soit. Mais dans le fond, qu'est-ce à dire? Et bien ce n'est ni plus ni moins qu'un carnaval, mais par contre attention, les konstanzois ne le font pas à moitié. J'ai ouïe dire que c'était le deuxième plus important de toute l'Allemagne en terme de "fun sans fin", et pour être franc, cela ne m'étonnerait pas, même pas à moitié. Le parallèle avec un Oktoberfest ou autre feria de Bayonne ne serait pour le coup pas même exagéré.

    Les choses se passent sur une semaine entière, avec un pic de paroxysme le jeudi. Cette gentille bourgade touristique sans problème des bords de la Bodensee mute pour devenir une espèce de carpharnaüm, à mi-chemin entre le souk de Marrakech, les bidonvilles de Soweto, les cages d'escalier du 9.2 et un temple bouddhiste au Népal.
    Les tambours tambourinent dès 6 heures du mat', à 2 heures de l'aprèm apparaissent ça et là les premiers cadavres - en contraste intéressant par rapport à une ambiance encore familiale, enfants et grands parents étant de sortie - en fin de soirée c'est du n'importe nawak.

    L'on n'est donc pas dans l'idée d'une parade gentillette chaque 6 heures de l'aprèm. Non, ma brave dame, mon bon monsieur, non, la vieille ville est monopolisée matin midi et soir. Et vas-y que tu croises des chars bateau pirate ou gros ours brun à chaque coin de rue. Et allez que magasins normaux et maisons de particulier se transforment pour l'occasion en bar improvisé, que tu visites les uns après les autres au cours d'un barathon interminable digne d'un des douzes travaux d'Hercule Poirot. Et attend voir qu'ils t'enlèvent les étalages du supermarché du centre pour te le transformer en gigantesque boite de nuit. Sans compter les fanfares de petits lutins verts/monstres marins/machins avec des couleurs, etc. qui rivalisent de contre-ut au détour de chaque place publique.

    Le tout par une température négative en degré Celsius, sans que cela nuise pour autant à la folie de l'ambiance générale.
    C'est le méga bazarre, ça se passe à 317% à KN, Battenwunterberg, ouam je rend l'antenne, à vous les studios.


    Les dits studios proposent un portfolio de quelques uns des meilleurs costumes remarqués au cours de cette exhibition populaire. Pour des raisons de bienséance et de salubrité publique, il ne se passera rien du tout, je voulais juste écrire cette phrase :

    Diable

    Paix à son âme.

    Malibu

    Salut mecton.

    hot dog

    La saucisse en hot-dog.. Ils n'ont pas pu s'en empêcher!

    faucheuse

    Attention derrière toi c'est affreux.

    a baon

    Copaiinnnn!!!

    Asterix et Obelix

    La franco-belge touch.

    kaboum

    Kaboum!

    Monstres

    Et comment va la famille ?




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  • Le petit topo qui va bien des dernières expériences à caractères neigeux.

    Voilà qui devrait satisfaire les puristes, les adeptes du kick/backountry tout schluss. Ceux qui ne ressentiraient aucun sentiment spécifique d'appartenance à une telle catégorie peuvent comme de bien entendu tout de même lire le post, bien qu'il serait souhaitable que vous me fassiez alors parvenir une attestation de votre flocon d'argent et/ou une autorisation expresse de l'un de vos parents ou d'un cousin germain.

    Comme Konstanz est située environ à environ 2 heures 1/2 en bus des montagnes, et que les prix se font à la mode de chez les suisses, le ski n'est pas pratique pratique. Qu'à cela ne tienne, on se rabat sur l'amicale erasmus et l'université, et hop là bidoum, ils vous dégottent 4 sorties à la neige que je qualifierai ma foi de très bonne facture, pour reprendre une expression tirée du champ littéraire de la forgerie, par ailleurs peu à la mode par les temps qui courent le 100 mètres en 09''77.
    (...)
    Nom de dieu, focus, Rémi, focus!


    Ordre chronologique oblige, commençons par Balderschwang :
    La sonorité saxonne parle d'elle même, c'est en Deutschlandie, et ça laisse perplexe en terme de hauteur de montagne. Notons en effet au passage que les Alpes ont joué un bien vilain tour aux amateurs de saucisses, en engageant un virage à 57 degrés afin de passer chez les suisses, les ritaliens du nord et les autrichiens, le tout en esquivant les buveurs de bières.
    Baon il y a malgré tout un peu de dénivelé qui traine ici et là, et c'est un point culminant à 1500 mètres qui nous attend de pied ferme par cette belle matinée ensoleillée du mois janvier. Heureusement, un combo dieux de l'hiver / Météo France service étrangers / précipitation neigeuse d'hier au soir veille sur nous, et à notre arrivée 30 centimètres de pow pow, peuf, poudreuse (cocher la bonne réponse) recouvrent joliment le paysage, même au départ de la station (pourtant probablement situé en dessous du niveau de la mer).
    Il me faut cependant m'armer d'un soupçon léger de patience, car le programme matinal, c'est cours de ski pour les gens du groupe n'en ayant jamais fait. J'hérite d'une belle brochette de singapouriens, aussitôt direction le tire-fesse de la bleue, on va voir ce qu'ils ont sous les spatules! Après en avoir récupéré deux encastrés dans le groupe de snowboarders débutant et une au bas de la piste, magistralement descendue en ligne droite + arrêt roulé boulé, je m'excuse platement et nous nous dirigeons plus calmement vers le téléski débutant. N'empêche qu'à la fin du cours, ils enchainaient les virages et ont redescendu la première piste dans un style épuré et sans collision, et ouam j'avais gagné mes galons officieux de "guten Skilehrer".

    Les élèves

    Aprem' gros gavage, retour par la case bar et bières d'après-ski avec les locaux du coin dans une ambiance empreinte de joyeuse beaufitude.


    Deuxième destination : Lenzerheide.
    Encore un temps parfait, encore une neige de qualité premium, c'est une habitude à pendre mais on finit par s'y faire. D'autant que les petits suisses (promis je commence sous peu une cure de désintox de cette blague) n'ont pas l'air d'être des grands férus de hors-piste, ce qui laisse d'intéressantes possibilités dans ce domaine plutôt étendu.

    Retour au bus placé sous le signe des hot-dogs ketchup-mayo-curry, les milliers d'année de tradition saucissière ont laissé leur trace dans l'inconscient collectif et l'on ne changera plus désormais une formule qui marche. Par contre ce qu'on pourrait faire c'est changer le folklore beauf qui à l'air d'entourer ici la pratique du ski.
    Avant de me jeter la pierre, comme quoi je serais pas ouvert tout ça, que paraîtrait-il même les fans de Joachim Witt (le Johny allemand) aurait le droit à la vie, écoutez donc cette chanson et imaginez vous un instant votre état psychologique lorsqu'elle vous est imposée durant le voyage retour pour la septième fois au bas mot, volume à fond, vous qui vous seriez bien plus facilement laissé tenté par l'idée d'un bon petit somme histoire de se remettre des courtes heures de sommeil de la veille.
    Traduction du refrain : "Nous allons à la montagne, nous allons à la montagne, et tout le bus doit faire pipii"




    Troisième destination : Warth, en Suisse aussi.
    Neige toujours d'aussi bonne qualité, et qui tombe drue. A la caisse, ils se gourent et me rendent 10 eus en trop. Haha, ils sont bien eus! Au second télésiège, je faux-mouvemente et laisse tomber mon appareil photo. Haha, je suis bien feinté!
    Nan mais c'est pas grave parce que après j'ai passé 3 heures accroupi dans la neige à creuser ci et là, sous les joyeux quolibets des usagers des remontées mécaniques, c'était trop chouette!
    Me voilà pour le coup 'achement emmerdé avec mon idée de bloguer à grands coups de roman-photos. J'en emprunte de temps en temps à des gens, donc ça devrait le faire. Mais on dira ce qu'on voudra, c'est relou. Et pis y a plus l'effet vert coquet, pfff..


    Dernière excursion, les choses se passent à Davos.

    La fine équipe


    La fine équipe, de droite à gauche : un muchachos de la pampa espagnol, une buveuse de sirop d'érable canadienne, un sale français chez les teutons.

    Sans trop m'avancer ni plagier les pro-riders de chez TGR, je crois pouvoir affirmer que ce fut une des meilleures neiges qu'il m'ait été donné de skier. Qui plus est dans une des plus grandes stations de la Suisse, mais que demande le peuple? Un appareil photo.  Ouais bon d'accord.
    Je ne m'étends pas plus et me contente d'un : "si vous avez l'occasion d'aller dans cette station, n'hésitez pas, foncez!".

    C'est que je dois me rendre sous peu à ce qui sera le prochain article du blogue : le carnaval de Konstanz. Ca se passe depuis hier sur 5 jours, et c'est méchamment déjanté. Mais je ne m'avance pas plus, ménageons le suspens..


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  • Konstanz, par une froide soirée de février 2o1o. Des personnes pressées s'affairent au Kaufland, le supermarché du coin - littéralement : "Le pays de l'achat", leur slogan je vous le donne en mille : "Ici j'adore acheter!" - empaquetant les quelques dernières tomates délaissées sur les étalages. De rares enfants courent ci-et-là, vite rattrapées par des mères inquiètes qui les rembarquent sur le cadi, vociférant sur la marmaille des propos par ailleurs incompréhensibles (les sous-titres ne sont pas encore installés sur le blogue).
    Dehors, la tempête fait rage, il neige à gros flocons. Un vieux molosse hirsute, le poil rabougri, les côtes saillantes, l'oeil hargneux s'engage dans la rue et paf le chien.
    A l'intérieur, un groupe de jeunes, la mine patibulaire,  circule prudemment à travers les allées, scrutant les longues rangées de produits étagérés. Ils ne parlent pas beaucoup, bien qu'une oreille attentive et mal-attentionnée puisse capter au vol des bribes de leur conversation : pour se glacer d'effroi en entendant les mots "meurtre", "noyade", "olive" ou encore "Grégory"...

    Konstanz, toujours, quelques heures plus tard, autre endroit. Le même groupe de conspirateurs s'activent dans un appartement situé quelque peu à l'écart du centre ville. Cette fois, le doute n'est plus permis, il est clairement question de faire couler un petit Grégory...


     Et ouais, putain, mission petit Grégory ! Nous étant retrouvés être un nombre conséquent de ressortissants francophones réunis le temps d'une soirée, nous avons décidé d'offrir à ces allemands et ces tchèques (au demeurant eux aussi fort nombreux ce soir là) un grand moment de culture alcoolisée.

     "Une larme de Gin... une rivière de tonic...
    et ensuite, la petite victime. Composée d'une petite olive, d'un petit morceau de sucre, et d'un petit bout de ficelle. Et nous avons ... le petit Grégory."
    Du Benoit Poelvoorde, sinon à son meilleur, en tous les cas à son plus déjanté, qui nous offre dans le cultissime "C'est arrivé près de chez vous" la recette du petit Grégory, représenté dans le cas d'espèce par l'olive. La pierre elle, c'est le morceau de sucre, lequel va entraîner la petite victime vers le fond du verre pour ensuite fondre lentement, libérant l'olive. La première à refaire surface désigne le perdant.

    Mais je m'efface un temps, et laisse le maître vous expliquer lui-même de quoi il en retourne dans cette séquence youtube.
    Ceux qui n'ont pas vu le flim me feront le plaisir de ne pas s'en contenter, et d'effectuer un peu de résistance active à Christine Albanel en filant derechef télécharger ce what the fuck? moment de cinéma.



    Bref, nos petites victimes ont été immergées comme il se doit, et la palme de longévité est revenue à Emilie, canadienne de son état, la première en partant de la gauche sur cette photo pré-criminelle.

    Mouhahahaha!

    Quand l'olive remonte, tu bois cul-sec, et après on arrivait plus à entourer les autres olives et sucres avec de la ficelle..



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  •  Oyez, oyez, tous autant que vous êtes, brave populace et non moins braves gens, de ceux qui aiment que l'on prenne une autre route qu'eux, et tant pis pour les classiques de la chanson française.

    Jouez banjo, mangez fajitas, le FatMimi's virtual space ouaib.2 est de retour. La blogosphère n'a qu'à bien se tenir, ici c'est le fat, qu'on se le dise!


    Ouech

    t'as vu

    t'inkiètes

    takou

    takou

    takou


    Un mois d'interruption.. Crénom di d'jou, que le temps passe vite.
    La médiocrité de cette constatation insipide, outrancière même de banalité (et teintée d'un certain conformisme néo-bourgeois), étant dite et écrite, je puis dès à présent me confondre en excuses auprès de vous,
    chers lecteur(ice)s nombreu(ses)x et impatient(e)s, d’avoir quelque négligé de relater ces deniers temps les chouettes afffentureeuuus chez les che-bo.

    Petit instant de gloire auto-persuasive avant que l'outil statistique du nombre de visites quotidiennes à disposition de ce blogue ne me ramène à la dure réalité de la vrai vie en vrai.

    Bref.
    Quezako du mois de janvier ??
    Je reste à l'affut d'un éventuel retour de motivation d'écriture, pour me fendre d'un topo résumant le business. Ou alors j'ouvre mon bon vieux Photoche et je vous livre le tout en mode roman-photos rigolotes, et vas-y que je te mets un effet vintage, et ioupla bidoum c'est fait, emballé et pesé.

    Je puis toujours en attendant vous en tirer les grandes lignes, en trois anecdotes cocasses et deux détails amusants :

    Les dites anecdotes :

     1/ Les deux premières semaines, on les fait rapido : mode angine blanche dans mon lit, avec mes deux copaings antibiotiques et cortisone. Nouvel an sans alcool, jusqu'à minuit 1/2. Ouééééé..
     2/ Retour en fanfare à Konstanz, période de révisions dégelasse - l'université a été officiellement élue par nos soins "Plus extrême de toute l'Europe pour les erasmus" - que l'on a transformé en période très festive, c'est bien plus rigolo. Et maintenant maxi galère! Monde de merde.
    (Je rassure en passant l'autorité parentale, qui doit représenter bien la moitié de la bande passante de ce blogue, les choses se passent à fond, et j'aurai mon semestre)
     3/ Un peu de ski aussi, quatre samedi chez les suisses ou bien les autrichiens. Ils n'ont pour le moment pas su nous recevoir avec autres choses que de 10 à 30 cm de poudreuse tombée fraichement la veille. Et même des fois grand beau. Y sont fortiches, y a pas à dire.

    Les détails sus-cités :

    1/ La neige, c'est biô, c'est chouette et c'est cool. Je reviens sur ce constat établi de longue date. Quand elle tombe pendant un mois quasi non stop, la neige a ses côtés relou. Type elle va s'inviter dans ta chambre, sous le seul pretexte que tu ais sois-disant laissé ta fenêtre ouverte.. Un peu primaire le raisonnement.
    2/ L'allemand c'est surfait, place à l'espagnol. Une bande de tacos sévit dans les soirées, ne parlant que peu le dialecte local. Du coup on apprend vite. Si un poco la noche de acción me gusta tú el gato siempre oye como va!


    L’entrée, la mise en bouche, récapitulatif, ça c’est fait… Ok, Roger, Tango Charlie-Bravo, et M. Durand, on enchaîne avec les prévisions :

    Restez connectés, parce que le FatMimi’s blogue revient en force en ce début d’année 2o1o pour vous faire partager toujours plus d’émotions intenses, de phrases alambiquées, de théories surannées quant à l’adaptation des conditions de l’espèce du ficus au niveau macro-polaire, de recettes comprenant du pop-corn et de récits de voyages (jusque la boulangerie du centre).

    Au programme du menu des deux prochains mois :

    5 jours d’apparemment grande folie dans les rues konstanzoises à l’occasion du carnaval, une virée en autocar à Amsterdam pour y déguster les plaisirs des mets locaux (note pour l’avenir : y réfléchir à deux fois avant de donner l’adresse de son blog à ses parents), une session de 4 jours dans les montagnes autrichiennes, perdu dans un chalet au milieu des sapins, un road-trip vers l’est à destination provisoire de Vienne, Bratislava, Budapest et pis Prague, et réussir de nouveau à faire rire un allemand avec une blague impliquant des juifs.

    Dernière grosse nouvelle : Le second semestre c’est direction le Quebec pour un stage, on joue du même coup les prolongations pour le blogue, calice de tabernacle, pour enfin savoir où c'est qu'on peut parquer son char !

    Les choses se passent à 317%, hydroponique represent, kiss lol à tout le monde et bis gleich jedenfalls!


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