Chose promise, chose due. Petit aperçu vite faf de ce que donne le centre ville de cette belle cité helvétique dénommée Zurich, par une après-midi pluvieuse placée sous le signe de la Street Parade.

 Eh bien mes aieux, ça envoie du gros fat. Un lâcher de pintades comme rarement il m'avait été donné d'en voir, de la zouze à foison, rivalisant d'imagination dans une quête acharnée au vêtement tout à la fois le plus voyant (niveau olé olé) et le moins voyant (niveau tissu). Bref, le grand déballage, même s'il faut bien admettre que la viande n'était pas de toute première qualité. Comme d'hab, ce fut plutôt les plus moches qui trustèrent les premières places en matière de tenue scandaleuse (c'est peut être un tantinet méchant mais elles l'ont bien cherché).

 J'ai malgré tout réussit à en tirer quelques clichés pittoresques. Petit florilège en images de la populace autochtone zurichoise de ce dimanche 9 août 2oo9 :

















Enfin, pour clore en beauté ce festival visuel, voici une vidéo qui prouve que non, la tecktonique sa maman n'est pas morte de partout, elle subsiste encore outre-Rhin. J'ai en effet eu le privilège, que dis-je, l'honneur, d'en rencontrer un des ambassadeurs les plus hors sujets, le petit gros à droite sur la vidéo (à noter particulièrement, le petit regard coquin à 0'08" qui vaut son pesant de cacahouètes) :





Ce sera tout pour cette fois camarade, tu peux t'en retourner prestement vaquer à tes occupations quotidiennes.

   Après une arrivée fracassante sous une pluie diluvienne par une après-midi finissante sans personne à m'attendre au point de rendez vous initialement fixé, j'échoue finalement dans une chambre en mode tout pourri de 12 m², avec tout le confort sur le palier et pas de rideaux aux fenêtres ==> le lendemain, réveiller 6h, paf! ça te met dedans, gros bidoum dans ta face, remise en question profonde (n'aurais-je pas du faire kazakhstanais première langue).

 3 heures plus tard ce réveil ma fois fort matinal, la IBH Summer School commencait :

Le machin est tout à fait international, les gens viennent de tout le monde entier passer un mois dans cette jolie villégiature urbaine qu'est Konstanz.
Derechef je me demande : mais ô fait suis-je vraiment atterri en Allemagne ou bien me suis-je quelque peu tromper dans ma lecture de carte la veille ? Car le discours d'introduction fut effectué en anglais, suivi d'une traduction en ... allemand ? Que nenni, c'eut été trop simple.. Non en chinois! Et oué les choses se passent à fond de ce côté ci des Alpes. N'ayant malheureusement pas été assez prompt pour filmer ce morceau d'anthologie asiatique, je me rattrape en vous livrant la magnifique image de 3 jeunes demoiselles aux yeux bridées en train de photographier ... un paquet d'haribo ! Oui madame!

Bref, si le premier jour j'ai pu améliorer mon niveau d'anglais de +17 points, j'ai finalement réussit à dégotter un groupe de gens parlant allemand entre eux. Aussi bizzare que cela puisse me paraitre et à ma grande surprise, j'ai à peu presque bien compris ce qui se disait!! Wahoo, sonnez tambours, battez trompette, un éclair dans les ténebres, peut être mon cas n'est pas aussi désespéré que ce que je me complait à l'imaginer. Baon après, il reste l'expression orale, et c'est là que le bât blesse, d'autant que la langue de Shakespeare et celle de Goethe ont la fameuse tendance a être quelques peu semblables.. Du coup ça fait un maxi bordel dans ta tête, tu te retrouves à parler alleglais, ça fait tout drôle. L'accent français n'arrangeant rien, y a pas une personne à qui j'ai demandé l'heure qui ne m'a répondu "Französich ?" oder "French ?". Mais par contre, effectivement cet accent c'est un peu la méga classe internationale !


 Bref, voili voilou tout ça tout ça, ce séjour tend à s'annoncer sous les meilleurs auspices.

Il ne me reste plus qu'à vous dire à bientôt pour de nouvelles aventures fortes en anedoctes aussi croustillante que les frites rustiques du Père Ducrasse. D'autant qu'à l'heure où j'écris ces lignes je reviens d'un rapide séjour à Zurich où nous nous sommes trouvés par hasard impliiqués dans la "Street Parade", genre techno hype gay pride parade à la hollandaise. Mes ailleux, je ne vous cache pas que ça envoyait du fat paté ! J'en toucherais quelques mots/photos/vidéos plus tard, patience, tout vient à point à qui sait attendre.. Je vais essayer de m'astreindre à un upgrade hebdomadaire, donc si toi même tu kiffes ce blogue, n'hésites pas à revenir lire d'autres lignes de temps à autres.


 Bis bald !

 Et voila. C'est ti-par. Gros bidoum. En avant Guimganp! Le pavé est dans la mare. Le canard, lui, est au fond de la-dite mare, un gros cailloux en travers le bec. Cependant, la résistance cranienne des anatinaes n'étant pas le sujet principal de cette note, il ne sera que brièvement précisé que le pronostic vital est engagé, avant de nous apesantir sur un autre problème non moins douloureux.

 En effet, paraphrasant le lyrisme de l'employeur de Scapin dans les fourberies du même nom, la question qui se pose reste celle de savoir "mais que suis-je venu faire dans cette galère ???"
10 ans de rude labeur sans pour autant être capable d'aligner sujet/verbe/complément, les faits parlent d'eux mêmes non? Ma démarche d'apprentissage de la langue de Goethe et de la grosse Bertha confine à l'acharnement thérapeutique.

 Il n'empêche, je suis désormais en Germanie, trêve de bla-bla inutile (enfin me diriez vous!), Strubbel ist ein Meerscheischwen, Kennedy ist ein Berliner und jawhol General !

Cédant bassement à la mode du voyageur hype on the ouaib, je m'en vais retranscrire dans ce blog que toi même tu lis quelques anecdotes à caractère drolistique, des considérations générales franco-germaniques, des cours de langue personnalisés et des photos de sandwich type Daunat.
Et si tu rates un épisode, rassures toi ami lecteur, Flammarion a prévu une ré-édition en trois exemplaires remasterisés Gold Collector aux éditions PUF Daddy dès la rentrée mars 2017.

 Allez, en attendant la prochaine note à brève échéance, je vous livre une première impression en direct live exclusivité : ça fleure bon la saucisse.

  Baon alors les enfants on se calme surtout pas, aujourd'hui c'est jour de feyîte, c'est pas tous les jours que je me fais un blog pour la première fois de ma vie. Allez pas tout me foutre en l'air en me tançant gentiment sur quelques remarques objectives et guillerettes comme quoi dans une démarche constructiviste et totalement bienveillante. Non non non, c'est pas la bonne adresse, y a marqué en haut à gauche "lache tes coms", alors on se sort les doigts du cul fessier postérieur et on agrémente allègrement ce blog de commentaires salacieux, remarques graveleuses et autre lien vers des articles de pêche en rivière.

 Ah et tiens au fait tant qu'on en est à parler organisationnelle et aménagement du territoire du ouaib 2.0, la petite dame en haut à droite elle s'apelle Grut, et il faut la respecter. C'est un peu la fée du blog sans quoi quand il arriverais malheur, et sur plusieurs générations de blogueurs coréens. Après bon, elle a un peu tout peinturlurer en rose mais ça c'est son choix personnel. C'est comme on dit de toute façon, l'égout et les couleurs ça se discute pas..

(update : La malheureuse Grut s'est malheureusement envolée vers des blogues plus radieux suite à une redécoration en profondeur de cet espace virtuel. Pour de plus amples informations, voire la note du jeudi 20 aoüt 2009)

 Mais trêve de tergiversations hasardeuses, entrons dès à présent dans le vif du sujet (au prochain billet en fait)