Baon alors les enfants on se calme surtout pas, aujourd'hui c'est jour de feyîte, c'est pas tous les jours que je me fais un blog pour la première fois de ma vie. Allez pas tout me foutre en l'air en me tançant gentiment sur quelques remarques objectives et guillerettes comme quoi dans une démarche constructiviste et totalement bienveillante. Non non non, c'est pas la bonne adresse, y a marqué en haut à gauche "lache tes coms", alors on se sort les doigts du cul fessier postérieur et on agrémente allègrement ce blog de commentaires salacieux, remarques graveleuses et autre lien vers des articles de pêche en rivière.

 Ah et tiens au fait tant qu'on en est à parler organisationnelle et aménagement du territoire du ouaib 2.0, la petite dame en haut à droite elle s'apelle Grut, et il faut la respecter. C'est un peu la fée du blog sans quoi quand il arriverais malheur, et sur plusieurs générations de blogueurs coréens. Après bon, elle a un peu tout peinturlurer en rose mais ça c'est son choix personnel. C'est comme on dit de toute façon, l'égout et les couleurs ça se discute pas..

(update : La malheureuse Grut s'est malheureusement envolée vers des blogues plus radieux suite à une redécoration en profondeur de cet espace virtuel. Pour de plus amples informations, voire la note du jeudi 20 aoüt 2009)

 Mais trêve de tergiversations hasardeuses, entrons dès à présent dans le vif du sujet (au prochain billet en fait)

 Et voila. C'est ti-par. Gros bidoum. En avant Guimganp! Le pavé est dans la mare. Le canard, lui, est au fond de la-dite mare, un gros cailloux en travers le bec. Cependant, la résistance cranienne des anatinaes n'étant pas le sujet principal de cette note, il ne sera que brièvement précisé que le pronostic vital est engagé, avant de nous apesantir sur un autre problème non moins douloureux.

 En effet, paraphrasant le lyrisme de l'employeur de Scapin dans les fourberies du même nom, la question qui se pose reste celle de savoir "mais que suis-je venu faire dans cette galère ???"
10 ans de rude labeur sans pour autant être capable d'aligner sujet/verbe/complément, les faits parlent d'eux mêmes non? Ma démarche d'apprentissage de la langue de Goethe et de la grosse Bertha confine à l'acharnement thérapeutique.

 Il n'empêche, je suis désormais en Germanie, trêve de bla-bla inutile (enfin me diriez vous!), Strubbel ist ein Meerscheischwen, Kennedy ist ein Berliner und jawhol General !

Cédant bassement à la mode du voyageur hype on the ouaib, je m'en vais retranscrire dans ce blog que toi même tu lis quelques anecdotes à caractère drolistique, des considérations générales franco-germaniques, des cours de langue personnalisés et des photos de sandwich type Daunat.
Et si tu rates un épisode, rassures toi ami lecteur, Flammarion a prévu une ré-édition en trois exemplaires remasterisés Gold Collector aux éditions PUF Daddy dès la rentrée mars 2017.

 Allez, en attendant la prochaine note à brève échéance, je vous livre une première impression en direct live exclusivité : ça fleure bon la saucisse.

 Ainsi que vos yeux perçants et perspicaces l'ont déjà surement remarqué, j'ai procédé à un remake designistique en profondeur. Celui-ci fait suite à la foultitude de commenatires vindicatifs dont fut l'objet ma décision primordiale d'habiller cet espace virtuel de rose. Une couleur attribuée à la gente féminine selon une croyance populaire tenace, et que paraitrait-il que c'est trop aiguicheur, et ce malgré la fin des siècles obscurantistes.

 Enfin, l'égout et les couleurs, ça ne se discute pas, et j'ai donc tout peinturlurer de nouveau (en gardant néanmoins quelques touches substiles de cette nuance tant décriée, na!). J'ose espérer que ce changement de décor satisfera les esprits les plus chagrins.


Je profite également de cette occasion pour vous faire découvrir deux nouvelles fonctionnalités de la version 7.1 du blogue, en prenant toutes les précautions de ne pas céder à la tentation de trop verser dans un lyrisme abscons (mais du coup là c'est raté!) :

 - Il y a un sondage à votre disposition en bas à gauche de la barre des menus. Internet étant rentré de plein pied dans le ouaib 2.0, il était de mon devoir que d'offrir à la fois un blogue convivial ET interactif. C'est ainsi que vous avez la possibilité, que dis-je, le pouvoir, de choisir dès à présent quel sera l'article du 15 octobre! Yepee yo youpi yeah, la démocratie s'invite sur la toile, on peut même faire un taux supérieur aux européennes.

 - J'ai également importé mes galeries de photos Flickr sur le blogue. Enfin, pour l'instant il n'y a qu'une seule gallerie, celle des aventures à l'université d'un portugais, à l'occasion de son passage dans cette magnifique villégiature urbaine qu'est Konstanz.
Plus tard c'est là que je compte mettre les photos architecturales et autres, chaque fois que les mots ne vaudront pas une bonne vieille image. Le problème est que cette rubrique n'apparait pas sur la page d'acceuil, il faut donc cliquer sur "Galeries Flickr" dans l'onglet "Rubriques" du menu déroulant pour avoir accès aux tofs.

Voila.

 Oyez, oyez, tous autant que vous êtes, brave populace et non moins braves gens, de ceux qui aiment que l'on prenne une autre route qu'eux, et tant pis pour les classiques de la chanson française.

Jouez banjo, mangez fajitas, le FatMimi's virtual space ouaib.2 est de retour. La blogosphère n'a qu'à bien se tenir, ici c'est le fat, qu'on se le dise!















Un mois d'interruption.. Crénom di d'jou, que le temps passe vite.
La médiocrité de cette constatation insipide, outrancière même de banalité (et teintée d'un certain conformisme néo-bourgeois), étant dite et écrite, je puis dès à présent me confondre en excuses auprès de vous, chers lecteur(ice)s nombreu(ses)x et impatient(e)s, d’avoir quelque négligé de relater ces deniers temps les chouettes afffentureeuuus chez les che-bo.

Petit instant de gloire auto-persuasive avant que l'outil statistique du nombre de visites quotidiennes à disposition de ce blogue ne me ramène à la dure réalité de la vrai vie en vrai.

Bref.
Quezako du mois de janvier ??
Je reste à l'affut d'un éventuel retour de motivation d'écriture, pour me fendre d'un topo résumant le business. Ou alors j'ouvre mon bon vieux Photoche et je vous livre le tout en mode roman-photos rigolotes, et vas-y que je te mets un effet vintage, et ioupla bidoum c'est fait, emballé et pesé.

Je puis toujours en attendant vous en tirer les grandes lignes, en trois anecdotes cocasses et deux détails amusants :

Les dites anecdotes :

 1/ Les deux premières semaines, on les fait rapido : mode angine blanche dans mon lit, avec mes deux copaings antibiotiques et cortisone. Nouvel an sans alcool, jusqu'à minuit 1/2. Ouééééé..
 2/ Retour en fanfare à Konstanz, période de révisions dégelasse - l'université a été officiellement élue par nos soins "Plus extrême de toute l'Europe pour les erasmus" - que l'on a transformé en période très festive, c'est bien plus rigolo. Et maintenant maxi galère! Monde de merde.
(Je rassure en passant l'autorité parentale, qui doit représenter bien la moitié de la bande passante de ce blogue, les choses se passent à fond, et j'aurai mon semestre)
 3/ Un peu de ski aussi, quatre samedi chez les suisses ou bien les autrichiens. Ils n'ont pour le moment pas su nous recevoir avec autres choses que de 10 à 30 cm de poudreuse tombée fraichement la veille. Et même des fois grand beau. Y sont fortiches, y a pas à dire.

Les détails sus-cités :

1/ La neige, c'est biô, c'est chouette et c'est cool. Je reviens sur ce constat établi de longue date. Quand elle tombe pendant un mois quasi non stop, la neige a ses côtés relou. Type elle va s'inviter dans ta chambre, sous le seul pretexte que tu ais sois-disant laissé ta fenêtre ouverte.. Un peu primaire le raisonnement.
2/ L'allemand c'est surfait, place à l'espagnol. Une bande de tacos sévit dans les soirées, ne parlant que peu le dialecte local. Du coup on apprend vite. Si un poco la noche de acción me gusta tú el gato siempre oye como va!

L’entrée, la mise en bouche, récapitulatif, ça c’est fait… Ok, Roger, Tango Charlie-Bravo, et M. Durand, on enchaîne avec les prévisions :

Restez connectés, parce que le FatMimi’s blogue revient en force en ce début d’année 2o1o pour vous faire partager toujours plus d’émotions intenses, de phrases alambiquées, de théories surannées quant à l’adaptation des conditions de l’espèce du ficus au niveau macro-polaire, de recettes comprenant du pop-corn et de récits de voyages (jusque la boulangerie du centre).

Au programme du menu des deux prochains mois :

5 jours d’apparemment grande folie dans les rues konstanzoises à l’occasion du carnaval, une virée en autocar à Amsterdam pour y déguster les plaisirs des mets locaux (note pour l’avenir : y réfléchir à deux fois avant de donner l’adresse de son blog à ses parents), une session de 4 jours dans les montagnes autrichiennes, perdu dans un chalet au milieu des sapins, un road-trip vers l’est à destination provisoire de Vienne, Bratislava, Budapest et pis Prague, et réussir de nouveau à faire rire un allemand avec une blague impliquant des juifs.

Dernière grosse nouvelle : Le second semestre c’est direction le Quebec pour un stage, on joue du même coup les prolongations pour le blogue, calice de tabernacle, pour enfin savoir où c'est qu'on peut parquer son char !

Les choses se passent à 317%, hydroponique represent, kiss lol à tout le monde et bis gleich jedenfalls!

 Une fois n'est pas coutume, commençons par une anecdote :

Mercredi 24 mars, dernier petit-déjeuner konstançois chez des amis par une belle matinée ensoleillée. Faces aux perspectives guères motivantes de la fin finale de cette fabuleuse expérience Erasmus et de ne point revoir mes comparses avant moult, l'échange cordial de petits pains-confiture se poursuit dans le temps, jusque 11h40. Pis c'est parti mon kiki, salut, à plus, bis dann, escalier, parking, voiture, P.V. : daté de 11h35!!!
Garé en tout et pour tout deux heures et demie sur ce parking en un semestre.. Un geste délicat de la mairie comme fait exprès pour me laisser un dernier souvenir impérissable. Le séjour allemand aura été juste trop fat, les gens là-bas simplement top sympas, mais did'jou! Quel rapport aux règlements, quelle absence de pet de travers !
Je me régale en ce moment de petits bonheurs simples : un groupe de piétons qui traversent au rouge en bloquant des voitures, un cycliste sur le trottoir qui manque de peu une petite vieille, des accélérations synchronisées lorsqu'un feu passe à l'orange, etc. Je revis.

Voila. Digression sur le thème de la circulation voulue à caractère métaphorique, elle peut être appliquée dans bien d'autres domaines.

Cependant séjour maxi staîylé festif Erasmus powaaa au final. Réussit à hauteur de 17 sur l'échelle du fun sans fin de Walibi, malgré une malchance à faire pâlir d'envie le Monsieur du même nom .
Yann Girard, un ibérique qui a plus d'une citation dans son sac, m'a dit il y a peu : "Rémi, 2o1o, c'est pas ton année." Niveau bidoum imprévus dans ma face, je serais tenté de le rejoindre. Mais en même temps les choses se passent à fond en cette nouvelle décennie! Faaat.
D'autant qu'il reste encore trois bons trimestres pour infirmer la justesse de tels propos, lesquels promettent d'envoyer le fat paté en croute (les trimestres, pas les propos).


La fin d'une époque, on tourne la page. Le Fatmimi.kif.fr ne ferme pas pour autant, des tabernacles se profilent à l'horizon, ça va envoyer du caribou, calice de Christ!
Et l'idée du moment serait de continuer cette expérience bloguesque en anglais, pour deux raisons majeures : agrandir le panel de lecteurs potentiels et parce que c'est marrant.

A bientôt donc pour de nouvelles aventures à haute teneur en sirop d'érable !!!
                                                                                                                             To be continued.